Friday, June 10, 2022

39th Salon de mai

Ceci n'est pas la Clé (This is not the key), acrylic on canvas with scrap metal, 40 x 30.5 cm, 2022.

“Barbe Maïs  a laissé ses popcorns à St François sans un sou ni indice”.

They said they found something, out of the ordinary, ancient and in the oblivion

They also said that it was the most famous, and it created great sensation

They gave the direction but never the destination


Maybe the spirit of the sea at Trou d‘Argent dispelled the dream in a swarm of krill

Or Maybe the dream was faked and full of scraps, since they knew the drill

And maybe they were already too late because they took the blue pill


The key that they lost in a field of gold is now history

the only things that remain are news that may no longer be crispy

We always need to hear both sides of the story


 

Friday, February 05, 2021

Ethereal kiss


Ethereal kiss, acrylic on canvas, 60 X 42 cm, 2021

 

Saturday, April 04, 2020

In stock

Jacques Désiré Wong So – Espoir – 40 x 40 cm 



















Le 27 mars 2020, alors que le monde s’était arrêté, IMAAYA a lancé HOMEGROWN une exposition en ligne d’œuvres d’artistes mauriciens réalisées pendant le confinement : http://www.imaaya.com/homegrown-2/

Imaaya a décidé de s’associer à Small Step Matters pour lui reverser 5 à 15 % des recettes sur ses tableaux vendus. Une belle initiative de la galerie en collaboration avec les artistes qui souhaitent venir en aide à ceux qui en ont le plus besoin pendant cette période difficile.

Pour réserver une œuvre ou recevoir une liste de prix, envoyez-nous un mail : today@imaaya.com

Evan Sohun , Jetshan RAvi , Vincent Montocchio , Kim Yt , RYMD, @dévid., Alix Le Juge , Gaëlle Gonzalez , Jocelyn Thomasse , David Constantin , Doc Didier Wong ,@Khalid Nazroo, Yohann Lim , Melina Le Court , Kavinash Thomoo , Nirveda Alleck , Jacques Desiré Wong So , KMVF , Arvin Ombika , Brian Lamoureux, Elizabeth De Marcy Chelin , Mathieu Pigeot , Emilien Jubeau , Fred Corson , Genevieve Bonieux @Catherine Li

Source: Ici

Friday, May 12, 2017

National Pavilion of Mauritius at the 57th Venice Biennale


Jacques Desiré Wong So (Born in 1979 in Rodrigues, Mauritius) studied applied arts at Université Michel de Montaigne, (Bordeaux, France). Jacques Desiré uses Chinese ink and acrylics in his abstract paintings on canvas; researching and developing traditional painting techniques such as sfumato and lavis, which allows the tones and colours of his works to shade gradually into one another, producing softened outlines or hazy forms. The use of meditation and breathing techniques is an integral part of the process. In his own words what inspires him is a desire to help the world become united.

















Source:Here

Saturday, March 11, 2017

CARTE BLANCHE A JACQUES DESIRE WONG SO






jeudi 16 févr. 2017 - samedi 11 mars 2017


Le peintre rodriguais Jacques Désiré Wong So vous invite en immersion dans un univers de taches d’encre abstraites et suggestives… Véritable appel à l’imaginaire, sa lecture personnelle de la paix résonnera différemment en chacun de nous, pour des interprétations qui en disent long sur nos personnalités…

L’exposition Master Peace XXL est l’aboutissement d’une résidence d’un mois à l’IFM de l’artiste.

"Master", le maitre, et "Peace", la paix.

Associés, ces mots forment "masterpiece", le chef d'œuvre.

Jacques Desiré Wong So nous présente sa lecture personnelle de la paix en format XXL, rappelant la grandeur que l’on doit à cette notion malmenée en ces temps mouvementés.

 

Pour cette carte blanche, l’artiste s’est inspiré du test de psycho diagnostic des taches d’encre, le « test de Rorschach ». Elaboré en 1921 par le psychiatre suisse Hermann Rorschach (1884 - 1922), ce test visait à évaluer les caractéristiques psychologiques d'un individu selon sa manière de réagir à des taches d'encre. En comparant la réponse des patients à celles d'individus normaux, le psychiatre découvre que la perception visuelle est influencée par la personnalité.

 

Synthèse de plusieurs années de recherche artistique, cette exposition se veut une immersion dans un univers d’encre et d’acrylique.

 

« Les tâches d'encre sont des choses fascinantes tout comme les nuages. Elles font rêver. Ainsi je ne définis pas je suggère. Je ne décris pas, je laisse des pistes. Je cherche à ce que l'observateur cherche sa propre paix, d'utiliser son imagination pour arriver à trouver ce moment de pure tranquillité. Mes œuvres ne sont que des suggestions, des pistes, des indices.

C'est la raison pour laquelle j'ai privilégié l'abstraction pour ne pas faire l'amalgame des signes. J’ai opté pour la forme pure, voire même l'absence des formes et laisser paraître un sfumato incomplet.

 Le rôle social de cette expérience visuelle serait que nous parvenons enfin nous, tout le monde, utopique certes, nous tenir la main symboliquement et de regarder l'avenir avec optimisme et l'esprit critique dépourvu des réflexes conditionnés perturbateur dans notre quotidien.

En mentionnant les réflexes conditionnés je parle bien sur de notre Smartphone, du bus, de la voiture, du travail, des travaux ménagers, tous ces petits détails qui surchargent notre quotidien et qui nous ralentissent dans notre vrai mission: d'être pure énergie."

 

Artiste Rodriguais, Jacques Desiré Wong So explore dans son travail la relation entre l’humain et le naturel. A travers l’abstraction, il propose un langage graphique basé sur l’observation de son environnement immédiat. En dématérialisant et en déconstruisant la vision telle qu’elle est communément acceptée, il cherche des solutions personnelles et universelles, qu’il peint à l’acrylique. Jacques Desiré Wong So puise son inspiration chez William M.J. Turrner , Edouard Manet, Ansel Kiefer, et Philip Kelly (Maurice), pour ensuite s’en émanciper. Ce processus, en créant une certaine confusion entre la représentation et l’original, fait partie intégrante de sa démarche et lui permet d’approcher la notion d’universalité. 

En procédant ainsi, l’artiste déforme l’invisible et remanie les certitudes établies.  « L’inverse est aussi le réel.

D’autres imiteront mon travail. Ce qui réactive une universalité “parallèle”.




Source: Here

 

Sunday, February 12, 2017

Jacques Désiré Wong So nous propose : une exposition d’art abstrait et suggestif

PAR NUFAISAH MOSAHEB

Contact: nufaisah@defimedia.info


Ce peintre rodriguais nous invite à une immersion dans un univers de taches d’encre sur toile. Du jamais vu à Maurice ! Le public découvrira un style complètement différent, une face de l’art autant abstrait que suggestif.


« Mes œuvres ne sont que des suggestions, des pistes, des indices. »


Loin de l’ambiance folklorique que nous propose l’île Rodrigues en ce moment avec les élections régionales, Jacques Desiré Wong So nous emmène parcourir un côté de l’art que certains ne connaissent pas encore.

Médaillé d’argent lors du Award of Arts and Culture par la Fédération internationale du Tourisme.

Ne ratez donc pas son vernissage, qui aura lieu le 16 février à 18 heures, à la galerie de l’Institut français de Maurice, à Rose-Hill. Ses œuvres seront visibles du 17 février au 11 mars, du lundi au samedi de 10h00 à 16h00. L’entrée est gratuite à tout type de public.

à travers son exposition, Jacques Désiré Wong So nous présente sa lecture personnelle de la paix en format XXL, rappelant la grandeur que l’on doit à cette notion malmenée en ces temps mouvementés. Il nous explique pourquoi avoir appelé son exposition Master Peace. « Master signifie maître et Peace, la paix. Ces deux mots forment masterpiece, qui représente pour moi le chef d’œuvre », dit-il.

Inspiré du Test de Rorschach

Moment de partage et de rires.

Pour cette carte blanche, l’artiste s’est inspiré du test de psycho diagnostic des taches d’encre, le « test de Rorschach ». élaboré en 1921 par le psychiatre suisse Hermann Rorschach (1884 - 1922), ce test visait à évaluer les caractéristiques psychologiques d’un individu selon sa manière de réagir à des taches d’encre. En comparant la réponse des patients à celles d’individus normaux, le psychiatre découvre que la perception visuelle est influencée par la personnalité. Synthèse de plusieurs années de recherche artistique, cette exposition se veut une immersion dans un univers d’encre et d’acrylique.

« Les taches d’encre sont des choses fascinantes, tout comme les nuages. Elles font rêver. Ainsi, je ne définis pas, je suggère. Je ne décris pas, je laisse des pistes. Je cherche à ce que l’observateur cherche sa propre paix, qu’il utilise son imagination pour arriver à trouver ce moment de pure tranquillité. Mes œuvres ne sont que des suggestions, des pistes, des indices », dit-il.

 C’est la raison pour laquelle l’artiste a privilégié l’abstraction. C’est de ne pas faire l’amalgame avec ses signes. « J’ai opté pour la forme pure, voire l’absence de formes, et laisser paraître un sfumato incomplet. Le rôle social de cette expérience visuelle serait que nous parvenons enfin, tout le monde, une utopie certes, à nous tenir la main symboliquement et regarder l’avenir avec optimisme et l’esprit critique dépourvu des réflexes conditionnés perturbateurs de notre quotidien », espère-t-il.

En mentionnant les réflexes conditionnés, Jacques Désiré parle, bien sûr, du Smartphone, du bus, de la voiture, du travail, des travaux ménagers... Bref, tous ces petits détails qui surchargent notre quotidien et qui nous ralentissent dans notre vraie mission : « être pure énergie ».

L’artiste en quelques mots.

Né en 1979 à Rodrigues, Jacques Désiré Wong So explore la relation entre l’humain et le naturel. à travers l’abstraction, il propose un langage graphique basé sur l’observation de son environnement immédiat. En dématérialisant et en déconstruisant la vision telle qu’elle est communément acceptée, il cherche des solutions personnelles et universelles, qu’il peint à l’acrylique. Jacques Desiré Wong So puise son inspiration chez William M.J. Turner, édouard Manet, Ansel Kiefer et le regretté Philip Kelly (Maurice) pour ensuite s’en émanciper.

Ce processus, en créant une certaine confusion entre la représentation et l’original, fait partie intégrante de sa démarche et lui permet d’approcher la notion d’universalité. En procédant ainsi, l’artiste déforme l’invisible et remanie les certitudes établies. « L’inverse est aussi le réel. D’autres imiteront mon travail. Ce qui réactive une universalité “parallèle” » dit-il.


Source: Ici

Tuesday, February 07, 2017

Feeling inspired.

Yo y el Sr. Carlos con tinta sobre papel de acuarela.

Moi et monsieur carlos utilisant de l'encre sur papier aquarelle.

Me and Sir Carlos using ink on watercolor paper.

Friday, February 03, 2017

Work complete.

At Institut Français De Maurice.



Sunday, January 29, 2017

EXPOSITION : Jacques Désiré Wong So, un récit ouvert à l'infini

"Masterpeace XXL", l'exposition (fait suite à une résidence de l'artiste à l'Institut français de Maurice) de Jacques Désiré Wong So, se dévoile par un jeu de contrastes et de lumière. Si les 13 oeuvres, acrylique et encre (grands formats), exposées représentent le jour, d'autres évoquent la nuit dans une sorte d'aller-retour ou un jeu de "positifs et de négatifs", dit Jacques Désiré. En recourant à l'acrylique et à l'encre, deux techniques qui font partie liée avec la toile, l'artiste poursuit sa quête de la vibration colorée et de la relation de l'humain avec la nature.
Faut-il y voir une sorte d'évitement du tracé pictural présent dans ses anciennes marines ? Son processus créatif a néanmoins connu une nouvelle étape pour son premier solo à Maurice. Jacques Désiré Wong So a commencé à peindre véritablement en 2005 et a exposé pour la première fois à Rodrigues, sa terre natale en 2007.
Comme un écho distant, sa nouvelle série se caractérise par la persistance des images liées à la mer et la terre. "Le paysage se construit avec le temps, l'érosion…", nous dit Jacques Désiré. Son intérieur de création respire en bleu. Les travaux à l'encre de l'artiste explorent librement tous les bleus, ceux de l'âme aussi, et créent de secrètes plaines, grandes ou petites. Son geste est un élan du corps. Il vient déposer sur la toile de sereines bleuités. Peu de couleurs pour cet artiste qui travaille la matière dans ses acryliques avec une ascèse chromatique. Les couleurs s`étalent avec retenue : bleus d'outremer transparents, gris ombrés, blancs.
Jacques Désiré Wong So est venu lentement à l'abstraction, diminuant les traits, les formes pour aller vers l'essentiel, dans une voie abstraite et mystique. Il n'a qu'un but : l'union de l'homme et de la nature. Des élans libres de terre, plein ciel, plein regard en pleine mer. Wong So sublime les affres du temps.
Il y a beaucoup à découvrir dans les atmosphères sombres dans lesquelles cohabitant le jour et la nuit. L'artiste essaie de faire venir de l'intérieur la matière. Une simple toile, des taches d'encre et n
Les oeuvres de Jacques Désiré Wong So seront visibles à la galerie de l'IFM du 17 février au 21 mars 2017.

POINT DE VUE : Un essentiel mis à nu
Jacques Désiré Wong So est né à Rodrigues. Il a poursuivi des études en arts appliqués en France en 2000. Il est plus un peintre instinctif qu'un artiste qui prémédite les choses. Pas d'excès, mais une extrême retenue chez cet insulaire, dont la création artistique, est un récit ouvert qui épouse l'étendue. On est dans la suggestion, l'en deçà, l'en dedans. Sans origine ni centre, sa peinture est extensible à l'infini. L'exposition pourrait soumettre le public à une épreuve visuelle et temporelle où les images finissent par s'imposer durablement.

ous voilà entrainés dans un long voyage imaginaire. Des paysages, des terres lointaines et sans bornes, l'oeuvre de Jacques Désiré est un récit ouvert.

Article paru dans Week-End | 29 January, 2017 - 11:00

http://www.lemauricien.com/article/exposition-jacques-desire-wong-so-recit-ouvert-linfini

Thursday, January 26, 2017

JACQUES DÉSIRÉ WONG SO : À l’encre de ses pinceaux

L’artiste peintre rodriguais est actuellement en stage bloqué à l’Institut Français de Maurice. Nous l’avons rencontré alors qu’il s’attelle à la création des œuvres qu’il y exposera du 16 février au 11 mars. Au menu : des tableaux grand format avec des taches d’encre et d’acrylique, créés au gré de la gravité.
Une tache d’encre sur le visage, de l’acrylique sur son t-shirt, un pinceau dégoulinant à la main. C’est ainsi que Jacques Désiré Wong So nous accueille dans sa salle de travail à l’IFM. Des tableaux par terre, quelques-uns appuyés contre le mur et un autre posé sur la table de travail. Ce qui captive l’attention chez le peintre, c’est sa jovialité communicative. C’est avec un sourire permanent qu’il nous fait découvrir l’univers dans lequel il compte plonger les visiteurs de son exposition, intitulée Masterpeace XXL.
Avec cette première exposition en solo à Maurice, l’artiste rodriguais aborde une nouvelle facette de son art. Tous les tableaux sont peints avec de l’encre et de l’acrylique de façon abstraite. Chaque tableau sera constitué d’une tache, qui sera différente à chaque fois. “Je suis un peu comme Kung-Fu Panda quand il réussit à canaliser son énergie. C’est un cheminement personnel. Avant, je faisais beaucoup de figuratif, mais j’ai trouvé que l’abstrait est ce qui me caractérisait vraiment. J’ai réalisé que c’est ce qui me définit le plus”, nous confie-t-il.

Paix intérieure.
Si le titre de l’exposition comprend le sigle XXL, c’est en raison de la taille des toiles. La plus grande mesure 2m10 par 1m80. En concevant cette exposition, Jacques Désiré Wong So avait un record en tête, celui de la plus grande tache d’encre au monde. Mais en surfant sur le web, il a découvert que ses tableaux n’allaient pas battre ce record. Il se consolera avec celui de la plus grande tache d’encre de Maurice. Masterpeace XXL se déclinera en 13 tableaux grand format, ainsi que quelques œuvres sur papier.
Jacques Désiré Wong So est à la recherche de sa paix intérieure. Qu’il voudrait retrouver chez les visiteurs. “Je souhaite que les gens trouvent la paix en regardant les tableaux. Le but est qu’ils découvrent les tableaux sans trop se laisser aller à la réflexion. Il faut que ce soit comme un moment de relaxation, avec une bonne tasse de café à la main.”
Quand il peint, Jacques Désiré Wong So essaye de faire le vide dans sa tête et de ne laisser aucune image s’imprimer dans son esprit. “Je conçois cette exposition de manière spontanée. Quand je me penche sur un tableau, j’essaye de ne penser à rien, ce qui est très difficile. Avec mon pinceau, je mets un peu d’encre sur la toile, et c’est la gravité qui détermine l’œuvre. L’encre me guide.”

Article paru dans Scope | 26 January, 2017 - 10:00 

http://www.lemauricien.com/article/jacques-desire-wong-so-l-encre-ses-pinceaux

Saturday, January 21, 2017

Jacques Désire Wong So : Paix intérieure artistique

Une résidence faite de rencontres, de tableaux et de sérénité.

L’artiste contemporain rodriguais nous proposera une exposition à l’Institut français de Maurice le 17 février. En résidence sur place, il nous ouvre les portes de son univers.

L’artiste virevolte, esquisse un coup de pinceau, se concentre. Et sa main parle. Tout est une question de paix intérieure. Et c’est sous le thème Master Peace XXL que Jacques Désiré Wong So, un Rodriguais de 37 ans, vous invite à son exposition solo, du 17 février au 11 mars, à l’Institut français de Maurice (IFM). Une expo qui suivra sa résidence artistique qui a débuté la semaine dernière (dans le cadre des expos Carte Blanche de l’IFM), et qui n’est pas la première qu’il tient. Il l’a déjà fait lors des 7es Jeux de la Francophonie, en France, en 2013 et en collectif, avec Art in the forest, en 2011. Rencontre entre deux coups de pinceau.

«J’aime le dessin depuis que je suis petit. J’enregistrais le dessin animé Le Roi Léo et en le visionnant, je faisais des arrêts sur image et dessinais ce que je voyais.» L’artiste nous raconte la suite avec enthousiasme : ses années collège où il se découvre une passion pour la sculpture et la peinture, ses années d’études supérieures, notamment dans les arts numériques, ses années d’enseignant au Rodrigues College («les jeunes Rodriguais sont de nature curieuse», dit-il)  où il partage sa passion avec les jeunes. «J’ai toujours aimé l’échange, le partage, ça vous grandit en tant qu’artiste.» Lors de sa résidence, il a rencontré les élèves qui sont en quatrième année d’art au Mahatma Gandhi Institute, mercredi dernier, et le 30 janvier, ce sera au tour de ceux du Lycée des Mascareignes.

Ensuite, place à l’exposition, un nouveau challenge pour le gars de La Ferme, au CV déjà bien rempli, qui s’inspire notamment des tests psycho de Rosasch, avec des taches d’encre. Il nous explique le pourquoi du thème Master Peace XXL : «Ce sont plus des recherches artistiques sur la paix intérieure, sur un état d’esprit qui se rapproche de la sérénité. Je ne m’exprime pas sur la paix dans le monde, qui est une tout autre équation.» La paix intérieure, il la ressent aussi quand il s’adonne à son autre passion : la pêche. «On est sur la mer, sur l’océan, c’est paisible. J’y trouve une grande forme de sérénité. Et ça inspire.»

On quitte l’artiste dans ses œuvres, toujours aussi sursautant, toujours plongé dans son encre de Chine. Trois tableaux sont déjà prêts. Il dit qu’il les nommera après. Entre-temps, avec son air pensif, Jacques Désiré Wong So songe au futur : «J’ai déjà des idées, mais tout est une question de moyens, car monter une expo coûte énormément.»


par Stephane Chinnapen.

Source: Ici

Wednesday, January 18, 2017

Master Peace XXL : Jacques Desiré Wong So fait œuvre de paix

Master Peace XXL

L’IFM accueillera sa première exposition de l’année intitulée Master Peace XXL, de l’artiste rodriguais Jacques Desiré Wong So, au mois de février. Le vernissage se tiendra le jeudi 16 février à 18 heures à la Galerie de l’institut.

À travers cette exposition, l’artiste présente sa lecture personnelle de la paix en format XXL, rappelant la grandeur que l’on doit à cette notion malmenée en ces temps mouvementés. Synthèse de plusieurs années de recherche artistique, cette exposition se veut une immersion dans un univers d’encre et d’acrylique.

«Les taches d’encre sont des choses fascinantes tout comme les nuages. Elles font rêver. Ainsi, je ne définis pas, je suggère. Je ne décris pas, je laisse des pistes. Je cherche à ce que l’observateur cherche sa propre paix», souligne Jacques Desiré Wong So. L’artiste explique encore qu’il a privilégié l’abstraction dans ses œuvres pour ne pas faire l’amalgame des signes. Il a donc opté pour la forme pure, voire même l’absence de formes pour laisser paraître un sfumato incomplet.

Jacques Désiré Wong So est né en 1979 à Rodrigues et il explore dans son travail la relation entre l’humain et le naturel. Par le biais de l’abstraction, il propose un langage graphique basé sur l’observation de son environnement immédiat. En dématérialisant et en déconstruisant la vision telle qu’elle est communément acceptée, il cherche des solutions personnelles et universelles, qu’il peint à l’acrylique.

L’artiste puise son inspiration chez William M. J. Turner, Edouard Manet, Ansel Kiefer ou encore Philip Kelly pour ensuite s’en émanciper. Ce processus, en créant une certaine confusion entre la représentation et l’original, fait partie intégrante de sa démarche et lui permet d’approcher la notion d’universalité. En procédant ainsi, l’artiste déforme l’invisible et remanie les certitudes établies.

Business Magazine No. - 1269 - du Mercredi 18 Janvier 2017 au Mardi 24 Janvier 2017

Source: Ici

Friday, December 02, 2016

The Awakening

My work explores the relationship between human and natural. Through abstraction I propose a graphical language linked to direct observation of my immediate environment. The results are combinations of ideas that help first have a clue on the next one.
This is a constant in my process which seeks to redefine itself for each solution encountered. By materializing and deconstructing the vision as it is commonly accepted I seek personal and universal solutions while doing acrylic paintings. As it is in doing that I have more ideas.
Thus work are constantly within abstraction and figuration as they need each other to exist in my process. Influenced by William M.J. Turrner , Edouard Manet, Ansel Kiefer, and Philip Kelly (Mauritius) proposed work are of a unique flavour and at the same time look alike. This has set confusion to other artists who have thought I have imitated their work. This confusion is a particular fragment of my process whereby I confuse the graphic with the memories intentionally to approach the notion of universality. In so doing, I deform the unseen and reformulate established certainties. The reverse is also true. Other artists immitate my results. Which reacts a parralel universality.
During a workshop I heard from an artist that to study at university level is not imperative but, “a hell of a shortcut”. With that in mind I travel to Bordeaux, 2001, for a “maitrise en Arts Appliques”. Later with transmission in mind I returned to Rodrigues, in 2005, to share my knowledge. This is where my artistic journey started. What was first an anthropic will to share knowledge became a way of living.

This is where we meet at a  cross road here.

Friday, April 01, 2016

The Edge of the World


The arts, just like any system of belief or any corporal tuning of the self, are means to reach the upper level of thinking. At this stage, commonly known as nirvana or heaven, individual experiences ethereal spaces which are deprived of forms. The only things that remain sustainable are the ideas of these spaces which are in constant movement.
How to make it constant?
Should it be made constant or controllable?
And above all why?
Why are you reading this in the first place?
Are you reading or imitating the understanding you have of these words?
Are you reading or having an idea of these words?
What are those words?
Do you really think that you are thinking?
Or are you imitating a thought or a system of thinking?

Thursday, March 19, 2015

10 Years of arts in Rodrigues

10 years have passed since I started this blog. Many things happened and a lot to come. Thank you all for your comments and ideas.Keep in touch.

Saturday, February 23, 2013

7eme Jeux De la Francophonie à Nice

Je suis sélectioné, section peintre, au niveau de la République de Maurice pour participer au 7eme Jeux de la Francophonie, à Nice en Septembre 2013.

http://jeux.francophonie.org/

Friday, February 22, 2013

Identité minérale - Mémoires résiduelles, de la spiritualité dans l'art et la peinture, hommage à Kandinsky.


« Identité minérale - mémoires résiduelles» a timidement commencé le 23 septembre 2012 en ligne sur mon siteweb personnel (http://jaaxprimat.free.fr )
Suite a mon voyage initiatique en Chine et octobre de la même année j'ai vu de mes yeux l'étendu bénéfique que la culture peut apporté dans une société. Il y a des sites consacré à la mémoire du passé et des lieux de conservation des vestiges de la préhistoire. J'ai laissé plus de 45 toile et œuvres, fait sur place, en mémoire de mon passage pour laisser une trace de notre culture de Rodrigues.
Le 10 décembre à Mangues Chez John's Resto Pub avec collaboration de Stephan Ho Tu Nam j'ai eu l'ambition de décaler et de décentrer les expositions et le rendre visible dans une autres tranche de Rodrigues. Quoi que peut visité les fait sont là. L'art peut être partout Rodrigues.
Le 16 février 2013 j'expose au Decoculture avec la collaboration de Marc Gossé, avec pour thème « Identité minérale - Mémoires résiduelles, de la spiritualité dans l'art et la peinture, hommage à Kandinsky. »

Ma démarche provient d'un devoir d'univeristé en 2002 pour une dissertation : « Du pays au paysage comment se construire une indentié ? »
cette idée est depuis rester dominant dans mes recherches esthétiques.

L'essor d'un art émergent depend essentiellement de ce qu'il a d'acrrochant voir pertinent.
A travers « identité minérale » rien n'est fait par pure hazard. Rien n'est calculé dans l'abolu non plus. Le debat sur la finalité de l'oeuvre est avant tout une affaire de goût, de subtilité et de recherche à travers les Arts Plastiques.
Donc mes travaux prennent source dans la culture Rodriguaise et mes origines. C'est avant tout l'environnement qui a faconné mon imaginaire et mes resenti.

Recherches esthétiques oblige je continue de faire des trouvailles inédites dans des équations métaphoriques des termes terroir et identité. Projeter la thématique sur l'univers minéral nous pouvons l'assimiler au symbolique d'atavisme. Un autre mode de questionnement de la mixité. L'atavisme, dans le monde végétal, est la tendance des plantes hybrides à retourner à leur type primitif. Ce volte-face est impossible dans l´univers minéral semble affirmer les peintures de cette série dont je rend visible dans ma thématique.

Friday, February 15, 2013

Exposition des œuvres de Jacques Désiré Wong So au DECOCULTURE


L’association sans but lucratif
DEVELOPPEMENT ET ECOLOGIE PAR LA CULTURE
DECOCULTURE   Belgique-Rodrigues

a  le plaisir de vous inviter au vernissage
de l’exposition des œuvres de Jacques Désiré Wong So, sous le thème :
Identité minérale - Mémoires résiduelles, de la spiritualité dans l'art et la peinture, hommage à Kandinsky

There is no must in art because art is free.
Wassily Kandinsky

le Samedi 16 février 2013 à 10 heures 30

Conference debat :
"La place de l'art dans le developpement de Rodrigues"
Le vendredi 1er mars 2013 a15 heures 30

au « Chercheur d’or » – DECOCULTURE, à Baie-Lascars

L'association  DECOCULTURE vise à l’intégration des concepts de développement, d’écologie et de culture. Elle a pour but la promotion, l’étude, la réalisation, l’appui ou la coopération à des programmes ou projets de développement à forte intensité culturelle et/ou écologique. Les locaux du Chercheur d’or –bibliothèque, salle de conférence et d’exposition- ont pour vocation d’accueillir artistes, scientifiques, professionnels, enseignants,…de Rodrigues et d’ailleurs, souhaitant partager et échanger leurs connaissances, leurs recherches, leurs créations, dans un esprit de liberté de pensée et de création.
Le siège social de DECOCULTURE est situé à Bruxelles, en Belgique.

Saturday, February 02, 2013

Visite de Pascal Lagesse et Christian Bossu-Picat

Intense moments de partages et de rires avec mes amis Pascal Lagesse et Christian Bossu-Picat.

Monday, December 10, 2012

Exposition de peinture au John's Resto Pub


Artiste - Jacques Desiré Wong So
Thème - Identité minérale - Mémoires Résiduelles
Lieu – John Resto, Mangues, Rodrigues
Vernissage – 1900, 10 décembre 2012 – février 2013.

L'exposition de peinture de Jacques Desiré Wong So intitulé Identité minérale - Mémoires Résiduelles, actuellement au John Resto, à Mangues, est l'ocassion pour le peintre plasticien de mettre en avant un aspect de l'art comtemporain : la peinture. Après un courte séjour en Chine debut octobre dernier, il revient avec la présente exposition ajouter une alternative a la peinture local et permettre au public Rodriguais d'en prendre conscience. Il faut noter que le plasticien a laissé plus de 45 œuvres en exposition au Art Accademy à Yinchuan, la capitale de Ningxia en Chine. Il a aussi participer a un séminaire d'échange artistique et culturelle entre artistes Mauriciens et Chinois.

Avec des idées pleins la tête il nous revient avec cette exposition qui est en continuité avec ce qu'il avait proposé en Chine mais aussi en continuité avec le site web qu'il avait lancé en ligne fin septembre 2012.
« Je pense que l'art, et la peinture en particulier, n'est pas quelque chose de stagnant, mais plutôt comme une chose en mouvement. » Divers expériences personnelles et en groupe a forgé son coup de pinceau et son caractère. «  Il nous faut cotoyer d'autres artistes même en dehors de notre domaine artistique de prédilection car c'est par ces recontrent que notre exprérience personelle évolue. »
« La culture artisque de Rodrigues est très jeune. Les premier sur le sol Rodriguais a manifester une quelconque intérer pour l'art date a peine de 150 ans. Il y a peut de traces des œuvres de cette époque. En comparaison, l'asie et les pays de l'occident détiennent des vestiges vieux des milliers d'années. »

les œuvres présentées sont des peintures semi abstrait et abstrait inspirées des paysages de Rodrigues. Les sites qui m'a aidé a constituer mes études préliminaires sont Rivière Banane, Cascade Victoire, les litorales entre Port Sud Est et Pointe Coton et surtout la partie ouest de rodrigues.

Cette exposition est une modeste petite pierre dans l'édification du patrimoine artistique local et de sa delocalisation des sites types.

Je voudrais dire a tous les artistes de Rodriguais chanteurs, musiciens, danseurs, comteurs, photographs, peintres, sculpteurs, poêtes, slammeurs...
Nous sommes la culture et elle fait partie de nous : les artistes. La société doit commencer a changer de mentalité et céssé de prendre nos créations comme des accéssoirses. Ce changement commence par nous.
Ouvrons les yeux et réveillons nous, les artistes, de cette fausse réalité qui veut que notre créativité doit dépendre de quelque chose d'autre que nous meme.

Wednesday, October 24, 2012

Exemples des oeuvres présentés à l'exposition au Art Accademy, Ningxia, Chine, 2012.

Friday, September 21, 2012

Identité minérale-mémoire résiduelle

Voici enfin la fin du processus. J‘ai bouclé la boucle...ce matin. Le site web pour m'a deuxième expo solo qui sera exclusivement en ligne sur la toile est prêt. Identité minerale est la suite logique après l‘identité du paysage.

Expo bus

Quatre oeuvres  présentés.
Cette exposition itinérante  a permi aux artistes de Rodrigues de déconsidérer le lieu d‘exposition.




Monday, September 10, 2012

Travaux d‘atelier - Encres de chine sur papier





L'absence de référence humaine dans un paysage est selon certain artistes la raison principale qui fait hésiter un potentiel acheteur. J'aime l'idée d'un espace dégager libre de toute traces humaines et bien accidenté.

Sunday, August 05, 2012

Visite d'atelier de Pierre Argo et Serge Selvon

La visite de Pierre Argo et Serge Selvon. Ce fut un moment de riche expériences et de partage.

Monday, February 20, 2012

Salon d'été 2012

Oeuvre présenté, Etel - cyclone, acrylique sur toile, 60x70cm.

Etel
"Six heures six du matin et six seconde
Dehors il y a qu'un chemin

le toite de ma maison me rassure
car les murs sont construit en dur

les arbres verts et gris bougent, menacent,
dans un ciel gris blanc et fugasse,

Au loin j'aperçois un soleil rouge orangé
qui se lève, révelant les choses endommagé

On a regagner un peut de paix
mais il n'y a toujour pas d'électricité

Etel est parti
Rodrigues est a l'abri"

Sunday, July 17, 2011

Art in the Forest




Art in the Forest, île Maurice, 2011. Pour plus de détails allez a l'adresse suivante: Art in the forest

Sunday, June 05, 2011

35 ans de l'Hôtel La Pirogue

Titre : L'attente
 50 X70 cm
Acrylique
Titre : L'oubli
 50 X70 cm
Acrylique

Ces travaux ont été exposé lors de la célébration des 35 ans de L'Hôtel La Pirogue, à l'île Maurice du 5 au 12 juin 2011.


Friday, June 03, 2011

En attendant Godot-Decors de théatre


Préparation de la toile de fond.

Installation du décors à l'Institut français de Maurice.
 








 
 
Decors de théatre, En attedant Godot, peinture industriel sur toile, 4.5 X 10 m.
Décor et dessin de la toile de Jacques Désiré Wong So


"EN ATTENDANT GODOT" de Samuel Beckett joué à Maurice, en créole !
Le samedi 4 juin 2011,à l'Institut français de Maurice.

"Nous naissons tous fous. Quelques uns le demeurent".

Écrite en 1949 au sortir de la seconde guerre mondiale, "En attendant Godot" est probablement l'œuvre la plus célèbre du dramaturge irlandais Samuel Beckett. Elle est aussi sa première pièce écrite directement en français. Samuel Beckett consacre la suite de sa carrière à des textes courts, à la traduction de ses textes et à la mise en scène de ses pièces. S'il écrit en français, c'est pour limiter l'usage de la langue. Son oeuvre, austère comme un monologue intérieur, exprime l'impossibilité de vivre en sachant la finitude de l'existence. Farce métaphysique, "En attendant Godot' tend vers le non-sens de l'attente d'une quelconque révélation. Samuel Beckett a reçu le prix Nobel de littérature en 1969.

Traduction en créole mauricien : Shenaz Patel
Mise en scène : Jean-Pierre Soussigne

Jean-Pierre Soussigne, auteur et metteur en scène, réside à Rodrigues depuis mai 2004. Après des créations en France, à la Maison de la Culture de Reims et de La Rochelle, au Théâtre d'Orsay, à la Rotonde des abonnés de l'Opéra et au Théâtre le Palace à Paris ; puis à l'Institut du Théâtre à Barcelone en Espagne, et au Théâtre Antonin Artaud à San Francisco, "En attendant Godot" est la seizième mise en scène pour le théâtre de Jean-Pierre Soussigne.

Genèse du projet :
En 2005-6, Jean-Pierre Soussigne écrit la pièce de théâtre "Histoire d'une cathédrale"(donc j'entreprise le decor aussi). Présentée en créole et en français sur le parvis de la cathédrale Saint-Gabriel, "la pièce sera ensuite jouée sur le parvis de la cathédrale Saint-Louis à Port Louis, à l'occasion du Festival International Créole en décembre 2009.
À la fin des représentations, l'Ambassadeur de France et le Conseiller culturel commandent à Jean-Pierre Soussigne et à sa Compagnie la pièce de Samuel Beckett "En attendant Godot " en créole mauricien. La traduction du texte de Beckett est confiée à Shenaz Patel qui se réjouit d'ajouter cette pièce mondialement connue au corpus littéraire créole.

Thursday, March 03, 2011

Salon d'été 2011

Titre : City Jumper
Format : 40 x 47 cm
Acrylique

Sunday, May 09, 2010

Salon d'été 2010

Titre : Ephémère.
Format : 40 x 47 cm
Acrylique

La présence des formes complexes dans la nature qui nous entoure nous amène bien des fois a pensées sur la forme de notre véritable nature. Ces formes sont évidement des témoins des temps qui passent et nous montrent combien la vie est éphémère.

Wednesday, November 12, 2008

Triennale d’Art Contemporain / Art Visuel,à l’île Maurice novembre 2008

Past
Present




















Future
Titre : « Island on the move…nuances complémentaires. »
Acrylique sur toile, 130 X 78 cm par 3, 12 novembre 2008.

L’essor d’un art émergent dépend essentiellement de ce qu’il a d’accrochant voir pertient en celui qui crée une œuvre.
Travailler la matière est à chaque instant une expérience unique, problématique, symbolique, ambigü, destructif et a la fois constructif.
Rien n’est fait par pure hasard dans la peinture abstraite. Rien n’est calculé dans l’absolu non plus. Le débat sur la finalité de l’œuvre est avant tout une affaire de goût, de subtilité et de recherche à travers les Arts Plastiques.
Mes travaux prennent source dans la culture Rodriguaise. C’est avant tout cet environnement qui a façonné ma vision. Mais au-delà de ça il y a aussi mes ressenti, et ma créativité... les Autres.
Mes nuances de couleurs donc proviennent de ce que je peux découvrir, partager et de ce que je peux construire dans l’espace d’une instant voler …aux Autres.
La complémentarité est avant tout une affaire d’affinité et l’interaction face aux toiles à travers les formes et les couleurs.
« Seule la peinture non figurative reste désormais envisageable dans l’avenir sans songer que les revirements fons partie de l’histoire de l’art ; elle continue de promouvoir le caractère subversif d’une littérature d’avant-garde*
Jacques Désiré WONG SO
*T.W.ADORNO, Théorie esthétique, op. cit.

Monday, September 22, 2008

Identité par Jean Paul AGATHE

L’exposition de peinture de Jean Paul AGATHE qui a pour thème « Identité » est visible à l’antenne de l’alliance Française de Rodrigues du 19 septembre au 4 octobre 2008.

L’art de Jean Paul est en réelle progression auprès de sa première exposition solo datant de 2005. On observe une maturité pour les sujets choisis et un sens aigu pour la poésie, en occurrence pour le slam ; qui aurait pu imaginer faire un slam en guise de discours pour le vernissage ? Jean Paul l’a fait !

D’une palette sombre et inquiétante contrastant sur des couleurs vivent il nous introduit, ici, dans un jeu de mots (pensait t-il aux maux de la société local ?) et de représentations en peinture.

Ces associations de mots qu’on qualifiera plutôt de poèmes illustres les tableaux et vis versa. C’est une occasion de s’approprier de la vision de l’artiste pour découvrir son intimité et ses aspirations. On y découvre évidemment sa curiosité pour les choses de la vie locale typiquement Rodriguaise. L’exposition est divisée en deux parties : coucher de soleil et le regard des autres.

Jean Paul n’est pas un autodidacte. Il ne se déclare pas non plus peintre naïf pour attiser la pitié de la critique si critique il y en a. il est véritablement un artiste peintre plasticien en adéquation avec son temps car les thèmes choisis parle de Rodrigues et la conjoncture actuel. Les titres nous parlent : Bonne prise ; le moulin ; a l’aube ; la bêche ; sous les filaos ; Sega tambour ; la cabane du berger ; « dibois sec ». Mais Jean Paul parle aussi d’âme humaine : confusion ; sensualité ; être ou ne pas être ; bredouille ! Mais bon ! ; « baï looké » ; la soumission ; hypocrisie ou encore solitude.

Seul point noir, si on peut dire qu’il y en a un, c’est l’impression de ne pas avoir pu terminer certaines œuvres dont la trace laisser par les pinceaux reste encore légère. Mais pour un poète comme lui n’avons-nous pas la un chantier laisser volontairement inachevé pour que les spectateurs puissent avoir le choix de finir l’œuvre ?

En tout cas avec ses acryliques sur châssis on ressent l’aisance de l’artiste à déployer son « spleen » créatrice en donnant vie a ses personnages et paysages.


Jacques Désiré WONG SO

Friday, May 09, 2008

MASA AWARD NIGHT



Article publié le Mercredi 7 mai 2008 dans le journal L'Express Rodrigues.
Une pluie de récompenses - Une première édition très réussie.

La première édition du Masa Award Night qui s’est déroulée dans le cadre enchanteur de l’hôtel Mourouk samedi dernier a connu un franc succès. Pour cette première édition 17 récompenses ont été décernées au cours de la soirée.


Le prix du Meilleur Auteur a été attribué à Bernardin Moutien. Doyal Edouard s’est octroyé le titre du Meilleur Compositeur. Le titre du Meilleur Espoir de la chanson rodriguaise est attribué à Rex Léopold. C’est Vallen Pierre-Louis qui a reçu le titre du Meilleur Editeur. Julie Collet a été récompensée pour sa contribution à la promotion du séga tambour. Le prix du conteur est allé à Rosange André. L’award pour le développement de la musique à Rodrigues a été attribué à Macdonald Farla.

Trois prix à titre posthume ont été décernés à Serge Roussety, Cindy Augustin et Pascal Salon. Tino Samoisy est sacré Meilleur Ségatier. Roy Spéville a été décoré pour sa contribution pour le développement de la musique dans l’hôtellerie.

L’artiste David Félicité a reçu un prix pour le promotion de la peinture rodriguaise. Le doyen de l’accordéon, Ton Douc, a été décoré. Jacques Edouard a été décoré pour sa contribution dans le domaine littéraire.

Le prix spécial du jury a été accordé à Jana Collet. Ben Gontran a été décoré pour sa contribution au folklore de l’île. Marlin Augustin a été nommé ambassadeur de la musique traditionnelle de Rodrigues. Le prix de l’Excellence a été accordé à Marie-Lourdes L’Eveillé.
Joyce JHABEEMISUR

Note:
Ce que cet article ne précise pas c’est qu’il faut être membre de la MASA pour bénéficier de ces titres, au cas contraire les autres artistes existants sont inexistants. Étrange système de motivation pour attirer des clients dans ce groupe.
Néanmoins c’est une initiative louable car la valorisation des artistes locaux en ce moment est assez maigre.

Pour l’émancipation des Arts Plastiques à Rodrigues.

Artiste versus artiste.
Il y ceux qui savent et qui en disent trop pour soutirer les faveurs d’une institution. Il y a ceux qui ne savent rien et qui disent n’importe quoi. Il y a, enfin, ceux qui ne peuvent rien dire car ils ont peur. Ainsi les Arts Plastiques se sont tout simplement asphyxiés à Rodrigues par la crainte, la peur, l’arrogance et un manque d’humilité. Et pourtant depuis ses débuts, en 1993, à nos jours j’ai la certitude que les Arts Plastiques a sa place dans la société rodriguaise. Mais le statut des artistes plasticiens est actuellement flou. Il y a tiraillement que ce soit au niveau social, politique, spirituel et, le pire, entre les artistes eux-mêmes.
L’Histoire de l’Art regorge de ces gens courageux capables d’entretenir le changement culturel et cultuel. Il semblerait qu’à Rodrigues les choses se passent, comme d’habitude, autrement. L’artiste est tué symboliquement avant même de mourir physiquement. Je souhaiterais ici faire référence à un défunt ami, Pascal SALON, sculpteur, décédé en 2006. L’artiste plasticien est considéré comme un guignol ; un bénévole dont on use et abuse gracieusement et sans vergogne. Et on le lui remerciera ensuite des services rendu à la nation en lui souhaitant bon vent et qu’on espère qu’il vendra ses œuvres avec un sourire narquois. Il y a inévitablement de l’hypocrisie mélangée à de la malhonnêteté. Pourquoi est-ce arrivé ? Est-ce que c’est du laisser allez ou c’est une priorité politique ? Je souhaite mettre en garde les artistes en général sur ce problème qui est en train de se généraliser comme un cancer et qui rend la culture otage d’une bulle de conventions inventés par des personnes extérieur aux Arts au sens large : c'est-à-dire la peinture, la sculpture, le théatre, la musique, la dance entre autre. Cela aura pour conséquence une déformation exacerbée de l’univers déjà instable des Arts Plastiques. Il me semble qu’il y a toute une éducation à refaire à commencer par les artistes eux-mêmes. Il n’y a qu’une minorité qui bénéficie des avantages des institutions. Les autres sont voués à rester tapies dans l’ombre.
Je condamne donc les artistes qui font de la propagande et essayent de dénigrer une forme d’expression artistique par rapport à une autre. Il est évident qu’il y a obstruction à l’échange qui constitue le moteur d’un possible progrès de l’expression et la communication des Arts. Ceux enclins à découvrir la profondeur de son auto-création ne seront que répugnés et auront du dégoût pour une forme d’expression qui aurait pu leur ouvrir des portes plus nobles.
L’institutionnalisation de l’art.
Les artistes plasticiens sont familiers à la notion de « Réappropriation » qui consiste à prendre une œuvre existante et ensuite l’utiliser pour le remanier : le mettre au goût du jour. Certaines institutions culturelles de Rodrigues font de même actuellement. Toutefois, c’est « remanier » au profit de leurs propres intérêts. Cela a pour effet de mettre l’artiste plasticien en arrière plan et de le dénuder de toute appartenance des concepts de ses créations. Une illustration de ce fait est la réappropriation des manifestations artistiques et culturels pour appuyer des soit disant intérêts que ces institutions peuvent accorder aux Arts. Les mots prononcés le jour du lancement officiel sont éloquents mais évidemment manquent de sincérité. Des fois même, il manque tout simplement la présence des soit-disant invités d’honneur. Comment alors peut-on confier nos « enfants » (création) à des arnaqueurs d’intérêt et les laisser spolier nos âmes ?
L’art n’est pas un hasard. Il assume une fonction sociale pas assujettie à une fonction institutionnelle. Les récents événements prouvent l’inéluctabilité de cet assujettissement.
Nous ne pouvons pas ignorer l’aspect contemporain des Arts Plastiques. C’est un fait. Certains prétendront ignorer, pour masquer leurs manques de connaissances du « Fait Artistique ». Mais nous vivons ici et maintenant et pas à l’ère préhistorique.
Ma frustration est évidente. Pour que l’émancipation des Arts Plastiques à Rodrigues soit possible et pas juste qu’un rêve, je ne crois pas que ce soit l’affaire d’une seule personne, mais l’affaire de tout,…d’un peuple. En espérant que ces mots – ce cri de cœur – ne tombent pas dans les oreilles d’un, ou plutôt, devrais-je dire, des sourds ! Anne, ma muse, Anne, ne vois-tu rien venir ?
Jacques Désiré WONG SO