Thursday, December 08, 2005

Atelier de sculpture

Atelier

mardi, décembre 06, 2005

2eme jour d'atelier de scultpture

Hier c’était l’ouverture officielle, par quelques commissaires de l’île, de l’atelier de sculpture et de photographie animé par Jack BENG THI et Myriam MIHINDOU respectivement.

Ces activités sont issues du Festival Kréol qui a lieu actuellement dans l’île. Le festival a débuté le dimanche 4 décembre et qui se terminera le dimanche 11 décembre 2005.

La commission en créant cet atelier va avoir une œuvre d’art complet gratuitement fait par des artistes plasticiens bénévolent.

Pour aujourd’hui il y a eu un atelier à Port Mathurin. Cet exercice consistait à faire des croquis préparatoires pour la sculpture/installation.

Demain nous allons chercher les blocs de sable compacter - bloc de corail.

mercredi, décembre 07, 2005

3eme jour

Le tombeau de Marragon, qui se trouve à L’Union, se veut être le premier endroit où des personnes se sont installées pour la première fois à Rodrigues.

Par contre, ce qu’on est en train de faire ce n’est pas pour Marragon. Mais c’est pour ses esclaves qui ont été enterré autour du maître. En fin de compte hier quand nous étions en train de mesurer les 10 m2 de terre pour préparer l’espace pour l’installation/sculpture nous pouvions avoir très bien pu marcher sur l’emplacement de ses hommes et femmes morts.

Le concept

Le concept, en lui-même, consiste à ériger un monument à l’attention des esclaves venu principalement de Mozambique et de madagascar. L’idée, puisqu’on ne connaît pas du tout leur nom, était d’utiliser un « signe » (trace sur les coraux) bleue qui les distinguait à l’époque des autres personnes (blanc).
Un pot mi temps sera ériger au centre de l’installation.

A priori pendant la période de l’esclavage les esclaves étaient habillés en bleue. Alors BENG THI a pensé à utiliser les mêmes codes pour les distinguer.

L’atelier a pour thème « Travaux de Mémoire ». Donc par conséquent la mémoire des esclaves. On connaît pas grand choses des ces personnes directement hormis ce que Marragon lui-même a pu dire d’eux dans ses lettres administrative de l’époque ; maintenant archivé.

jeudi, décembre 08, 2005

Quatrième jour d’atelier.

Après avoir légèrement griffé les coraux et sculpté nous avons ensuite cimenté « les traces de griffures». Demain nous allons mettre de la couleur, bleue, sur le ciment, une fois qu’il est sec.

L’idée d’utiliser le bleue ici est symbolique. Le bleue était pour les maîtres une façon de différencier les esclaves des autres personnes.

Nous avons aussi délimité la zone de l’installation avec des pierres et arracher les mauvaises herbes.

Aujourd’hui donc il était question de faire le gros pour préciser sur les détails demain. En fin de compte le projet sera rendu à temps. Je suis satisfait de ce qui a été fait jusque là.

Je ne sais pas vraiment comment ils sont en train de vivre ça les autres mais pour moi c’est très symbolique et déterminant pour l’histoire de Rodrigues.

vendredi, décembre 09, 2005

Fin de l’atelier.

Nous avons mit en place les coraux peint en bleue. et on a ensuite mit, avec l’aider d’un pinceau des « traces » bleue.

Ça y est ! Le premier monument/signe pour les esclaves, sur le sol Rodriguais, est enfin installé.

Je crois que je dois vous présenté au moins les gens qui étaient présent lors de cette atelier.

Jean Noel ELYSSE, Pascal SALON, Stevenson CLAIR, Judex LALANNE, Jean Louis POLIMON, Christophe MEUNIER, Jacques Desiré WONG SO et Jack BENG THI, l’artiste plasticien qui vient de l’île de la Réunion.

Bien avant midi on a commencé, BENG THI et moi et avec l’aide des autres, à faire un texte accompagnateur pour l’installation afin d’expliquer aux éminents invité de demain le projet en lui même.

Demain vers 13 :00, il y aura la clôture de l’atelier par les commissaires.

Après autant de temps passé a l’Union, l’endroit où l’installation se trouve, j’ai plus vraiment envie de nommé les esclaves « esclave ». C’est vrai que nous n’avons pas eu leur noms d’où l’idée d’utiliser le « tracé » bleue. J’ai envie de dire plutôt que c’est des gens venu d’Afrique, de Madagascar et du Mozambique. J’ai envie de dire que c’est des gens qu’on a déplacé (pas des déracinés : car Rodrigues ; si on regard la conjoncture actuel ; forme partie de l’Afrique) de force de leur terre natal. Je les connais un peut mieux maintenant. Mais en même temps il y a une barrière qui nous séparer : l’échange à travers un dialogue.

Est-ce que je pourrais faire parler les morts ?

C’est tentant de penser comme ça mais c’est tout bonnement impossible d’un mon point de vue. Les archéologues, oui, certainement, mais pas moi. Mais maintenant que j’ai conscience de cet mémoire collective que nous, les artistes plasticiens, avons créer nous pouvons faire valoir cet acquis. C’est déjà bien. C’est un pas en avant vers l’acquisition d’une forme d’identité culturel, historique et au niveau du patrimoine culturel.

La plasticité de l’œuvre.

D’un point de vue plastique on aura pu faire mieux. Faute de temps nous avons du finir le projet en accélérer. La disposition dans l’espace des morceaux de corail est aléatoire. Encore une fois on a voulu reprendre l’idée que les esclaves étaient enterrés autour du Maître sans ordre précise. L’espace aurait peut être pu être mieux exploiter avec des vrai jeu d’ombre et de lumière car l’installation est en plein jour.

Les « tracés » dans le corail marche assez bien. Toutefois je crois que si on avait bien pu infuser aux autres (artiste qui ont participé) la simplicité des signes alors peut être que certain n’auraient pas divergé vers des signes évidente (comme les oiseaux, des flèches) ; et donc rester dans l’abstraction pour cette installation.

Travailler a plusieurs nécessite une organisation très stricte afin de ne pas divergé vers l’individualisme trop vite et trop fortement.

Cette œuvre collective est réussie d’un point de vue esthétique. Les formants plastiques de l’œuvre sont évidentes, grâces, ici, à l’appuie in extrémiste de Jack BENG THI.