Une résidence faite de rencontres, de tableaux et de sérénité.
L’artiste contemporain rodriguais nous proposera une exposition à l’Institut français de Maurice le 17 février. En résidence sur place, il nous ouvre les portes de son univers.
L’artiste virevolte, esquisse un coup de pinceau, se concentre. Et sa main parle. Tout est une question de paix intérieure. Et c’est sous le thème Master Peace XXL que Jacques Désiré Wong So, un Rodriguais de 37 ans, vous invite à son exposition solo, du 17 février au 11 mars, à l’Institut français de Maurice (IFM). Une expo qui suivra sa résidence artistique qui a débuté la semaine dernière (dans le cadre des expos Carte Blanche de l’IFM), et qui n’est pas la première qu’il tient. Il l’a déjà fait lors des 7es Jeux de la Francophonie, en France, en 2013 et en collectif, avec Art in the forest, en 2011. Rencontre entre deux coups de pinceau.
«J’aime le dessin depuis que je suis petit. J’enregistrais le dessin animé Le Roi Léo et en le visionnant, je faisais des arrêts sur image et dessinais ce que je voyais.» L’artiste nous raconte la suite avec enthousiasme : ses années collège où il se découvre une passion pour la sculpture et la peinture, ses années d’études supérieures, notamment dans les arts numériques, ses années d’enseignant au Rodrigues College («les jeunes Rodriguais sont de nature curieuse», dit-il) où il partage sa passion avec les jeunes. «J’ai toujours aimé l’échange, le partage, ça vous grandit en tant qu’artiste.» Lors de sa résidence, il a rencontré les élèves qui sont en quatrième année d’art au Mahatma Gandhi Institute, mercredi dernier, et le 30 janvier, ce sera au tour de ceux du Lycée des Mascareignes.
Ensuite, place à l’exposition, un nouveau challenge pour le gars de La Ferme, au CV déjà bien rempli, qui s’inspire notamment des tests psycho de Rosasch, avec des taches d’encre. Il nous explique le pourquoi du thème Master Peace XXL : «Ce sont plus des recherches artistiques sur la paix intérieure, sur un état d’esprit qui se rapproche de la sérénité. Je ne m’exprime pas sur la paix dans le monde, qui est une tout autre équation.» La paix intérieure, il la ressent aussi quand il s’adonne à son autre passion : la pêche. «On est sur la mer, sur l’océan, c’est paisible. J’y trouve une grande forme de sérénité. Et ça inspire.»
On quitte l’artiste dans ses œuvres, toujours aussi sursautant, toujours plongé dans son encre de Chine. Trois tableaux sont déjà prêts. Il dit qu’il les nommera après. Entre-temps, avec son air pensif, Jacques Désiré Wong So songe au futur : «J’ai déjà des idées, mais tout est une question de moyens, car monter une expo coûte énormément.»
L’artiste contemporain rodriguais nous proposera une exposition à l’Institut français de Maurice le 17 février. En résidence sur place, il nous ouvre les portes de son univers.
L’artiste virevolte, esquisse un coup de pinceau, se concentre. Et sa main parle. Tout est une question de paix intérieure. Et c’est sous le thème Master Peace XXL que Jacques Désiré Wong So, un Rodriguais de 37 ans, vous invite à son exposition solo, du 17 février au 11 mars, à l’Institut français de Maurice (IFM). Une expo qui suivra sa résidence artistique qui a débuté la semaine dernière (dans le cadre des expos Carte Blanche de l’IFM), et qui n’est pas la première qu’il tient. Il l’a déjà fait lors des 7es Jeux de la Francophonie, en France, en 2013 et en collectif, avec Art in the forest, en 2011. Rencontre entre deux coups de pinceau.
«J’aime le dessin depuis que je suis petit. J’enregistrais le dessin animé Le Roi Léo et en le visionnant, je faisais des arrêts sur image et dessinais ce que je voyais.» L’artiste nous raconte la suite avec enthousiasme : ses années collège où il se découvre une passion pour la sculpture et la peinture, ses années d’études supérieures, notamment dans les arts numériques, ses années d’enseignant au Rodrigues College («les jeunes Rodriguais sont de nature curieuse», dit-il) où il partage sa passion avec les jeunes. «J’ai toujours aimé l’échange, le partage, ça vous grandit en tant qu’artiste.» Lors de sa résidence, il a rencontré les élèves qui sont en quatrième année d’art au Mahatma Gandhi Institute, mercredi dernier, et le 30 janvier, ce sera au tour de ceux du Lycée des Mascareignes.
Ensuite, place à l’exposition, un nouveau challenge pour le gars de La Ferme, au CV déjà bien rempli, qui s’inspire notamment des tests psycho de Rosasch, avec des taches d’encre. Il nous explique le pourquoi du thème Master Peace XXL : «Ce sont plus des recherches artistiques sur la paix intérieure, sur un état d’esprit qui se rapproche de la sérénité. Je ne m’exprime pas sur la paix dans le monde, qui est une tout autre équation.» La paix intérieure, il la ressent aussi quand il s’adonne à son autre passion : la pêche. «On est sur la mer, sur l’océan, c’est paisible. J’y trouve une grande forme de sérénité. Et ça inspire.»
On quitte l’artiste dans ses œuvres, toujours aussi sursautant, toujours plongé dans son encre de Chine. Trois tableaux sont déjà prêts. Il dit qu’il les nommera après. Entre-temps, avec son air pensif, Jacques Désiré Wong So songe au futur : «J’ai déjà des idées, mais tout est une question de moyens, car monter une expo coûte énormément.»
par Stephane Chinnapen.
Source: Ici
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